Le paysage et l'art
" La forêt est un état d'âme"
Gaston Bachelard - La poétique de L'espace , 1957
En se promenant dans un espace réel et physique, comme par exemple cette forêt dunaire, nous laissons nos sens nous apporter un ensemble de perceptions qui remodèlent la forme de cet espace dans notre tête. Le paysage est l'analyse sélective et subjective de ce que nous gardons de cet espace perçu.Bien sûr, le regard est le sens privilégié dans ce processus. Mais sans la vue nous pouvons aussi construire mentalement des paysages, parce que les autres sens prennent le devant et parce que la part de l'analyse subjective reste toujours importante dans ce processus. Ces éléments subjectifs sont liés aux expériences de chacun, mais ils trouvent racine principalement dans la dimension culturelle dont fait partie chaque individu.
Le paysagiste et jardinier Gilles Clément affirme que "La dimension culturelle se mêle à la dimension sensible pour donner la lecture du paysage" (Dans la vallée, 2009), défendant l'idée que le paysage est une vision culturelle de la réalité qui nous entoure.
Dans ce cadre, les relations entre le paysage et l'art peuvent être considérées comme des relations en synergie (quand un élément se développe par la présence de l'autre); le paysage dépend de la dimension culturelle pour se développer (comme une plante sur son terreau), l'art ne cesse de questionner et subvertir cette dimension culturelle pour l'enrichir de réponses au-delà de ce qui est convenu (créant un nouvel environnement qui permettra à cette plante de pousser de façon inattendue).
Si d'autres artistes vont agir par des mots, sons ou mouvements, mon action en tant qu'artiste plasticien est de créer de nouveaux objets, ou transformer les formes existantes dans l'espace réel. En exposant ces objets au public j'interviens dans la réalité, transformant l'espace qui va être perçu par le spectateur.
Dans notre cas, cet espace est un espace naturel (bien que que cette forêt ait été plantée par l'homme). Il s'agit d'un espace vivant, en perpétuelle transformation. L'intervention de l'artiste, se mêlant au vivant, s’intègre aux évolutions du milieu naturel. L'intervention devient responsable, par rapport à la réalité où elle s'inscrit, mais suffisamment libre pour faire vibrer cette corde de l'imaginaire qui relie chaque individu au fond culturel collectif.
L'intervention de l'artiste s'ancre dans l'esprit afin de rester présents dans le paysage de ceux qui l'ont vu, même si l'on ôte les créations de l'espace réel.
Le paysagiste et jardinier Gilles Clément affirme que "La dimension culturelle se mêle à la dimension sensible pour donner la lecture du paysage" (Dans la vallée, 2009), défendant l'idée que le paysage est une vision culturelle de la réalité qui nous entoure.
Dans ce cadre, les relations entre le paysage et l'art peuvent être considérées comme des relations en synergie (quand un élément se développe par la présence de l'autre); le paysage dépend de la dimension culturelle pour se développer (comme une plante sur son terreau), l'art ne cesse de questionner et subvertir cette dimension culturelle pour l'enrichir de réponses au-delà de ce qui est convenu (créant un nouvel environnement qui permettra à cette plante de pousser de façon inattendue).
Si d'autres artistes vont agir par des mots, sons ou mouvements, mon action en tant qu'artiste plasticien est de créer de nouveaux objets, ou transformer les formes existantes dans l'espace réel. En exposant ces objets au public j'interviens dans la réalité, transformant l'espace qui va être perçu par le spectateur.
Dans notre cas, cet espace est un espace naturel (bien que que cette forêt ait été plantée par l'homme). Il s'agit d'un espace vivant, en perpétuelle transformation. L'intervention de l'artiste, se mêlant au vivant, s’intègre aux évolutions du milieu naturel. L'intervention devient responsable, par rapport à la réalité où elle s'inscrit, mais suffisamment libre pour faire vibrer cette corde de l'imaginaire qui relie chaque individu au fond culturel collectif.
L'intervention de l'artiste s'ancre dans l'esprit afin de rester présents dans le paysage de ceux qui l'ont vu, même si l'on ôte les créations de l'espace réel.
" Le Paysage, c'est ce qui nous reste en mémoire
lorsque nous fermons les yeux"
Gilles Clément- Le Jardin, le Paysage et le Génie naturel